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Je voudrais commencer en vous disant « trop facile ! On s’en sort hyper bien ! » «Le chinois ? Non, aucun problème quelle question ! ». Mais la réalité est tout autre…

Nous quittons Shanghai pour nous rendre dans la province du Fujian à Wuyishan. Trajet en train : 10 heures (Il faudra que je fasse un sujet sur les trains car il y a beaucoup à raconter). Quand nous arrivons (au beau milieu de la nuit), c’est l’immersion totale. A commencer par notre hôtel ou personne ne parle anglais.

Nous avions lu que 78% des touristes à Wuyishan étaient chinois. Je ne sais pas de quelle nationalité sont les 22% restant, mais certainement pas occidentaux ! D’ailleurs nous avons fait sensation, nous n’avons jamais été autant photographiés. A chaque rencontre avec un groupe de touriste chinois (ils ne se déplacent qu’en groupe !) nous étions salués de « Hello » (oui, j’ai menti, ils savent dirent « Hello » et « Photo »). Bon, je caricature légèrement, mais mis a part quelques touristes, et plutôt a profil estudiantin, la conversation est quasi impossible. Et je vous assure que des choses très simples, peuvent devenir un vrai casse tête !

Cependant, bon an mal an, on ne s’en sort pas si mal que ca !

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Parc national de Wu Yi Shan

P1010081 Perdu dans les montagnes façonnées par l’activité volcanique, ce parc, berceau du confucianisme et du taoïsme, est connu pour sa biodiversité. Il abrite de nombreuses espèces en danger tels que les tigres et les léopards. Bien qu’on ne les ait pas rencontrés, cette chaine montagneuse aux paysages tourmentés correspond exactement à l’image que l’on se fait de la Chine avec les chemins de pierres escarpés, les plantations de thé, les rochers vertigineux et les temples bouddhistes.

Au détour d’un chemin, alors que nous avons réussi à nous éloigner de la foule, nous attend notre plus belle surprise : au beau milieu d’une clairière se dresse un temple d’où s’élèvent des chants rythmés par le son des tambours. Le jardin est bordé par un bassin ou se prélassent des tortues et ondulent des carpes multicolores. Face a lui s’élève un Bouddha colossal taille dans la roche.

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Xiamen et l’ile de Gulang Yu

P1010415 Apres ces quelques jours de calme et de quiétude (mais pas de repos ! On a de plus en plus mal aux pieds) nous retournons vers la civilisation direction Xiamen. Trajet en train : 14 heures (je crois que je n’ai pas besoin de faire de commentaires…).

Nous nous établissons sur l’ile de Gulang Yu, juste en face de la ville. Comme ilot aux plages idylliques, on a connu mieux. Le nom de « mer de Chine » nous faisait pourtant rêver mais c’est face une zone industrielle que l’on s’y baigne. Pour autant, on se laisse emporter par le charme de l’endroit, ses maisons coloniales et ses rues pavées (sans voitures !).

Une petite pensée a Besar car nous étions bercé par le son des pianos, disposes un peu partout sur l’ile et accessibles aux musiciens en herbe, l’ile accueillant lors de notre passage son cinquième festival dédié a cet instrument.

Si la ville de Xiamen ne nous a pas conquis immédiatement, une ballade au cœur des marchés nous a réconciliés… Je vous laisse apprécier les tortues (…), requins et autres animaux vivants. Ragoutant !

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Pour en revenir a nos pieds, aux grands maux, les grands remèdes, nous avons été obliges d’investir, Je vous interdis de vous moquer, mais je vous assure que quand je repense a mes escarpins Guess, je pleure !

Yongding, village hakka

P1010533 Yongding est le genre d’endroit (quand on ne sait pas parler chinois) qui se mérite. Pas d’infos dans le guide pour s’y rendre, quasiment rien sur internet, impossible de trouver un hôtel à l’ avance pour réserver. Nous voulons pourtant nous rendre à un endroit précis : le Tulou de M. Lin.

Un tulou (prononcez toulou) est une maison faite de terre, de forme circulaire ou carrée, elle peut accueillir plusieurs centaines de personnes.

Lors de notre arrivée sur Yongding, un peu d’ingéniosité et beaucoup de chance nous amèneront à partir en moto jusqu'à notre Tulou. Malheureusement, comme nous étions trois sur la moto et que nous devions retenir nos sacs à dos, il nous a été impossible d’immortaliser ce moment. Vous serez donc forcés de faire appel a votre imagination pour visualiser ce moment (pourtant improbable).

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Nous sommes totalement émerveillés, le tulou est immense, il compte 187 chambres (moins de dix sont proposées aux touriste car la famille vit toujours dans le tulou). Je crois n’avoir jamais rien vu d’aussi beau. On se croirait en plein époque médiévale ! Je ne trouve pas les mots pour exprimer ce que nous avons vu et ressenti mais nous avons été accueillis de façon exceptionnelle.

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Venez jeter un oeil a notre tulou :

Wu Yi Shan

Coming soon... Hong-Kong !